Paris, 4 Mars 2021 - Cette décision apporte une réponse judiciaire sans équivoque, après vingt ans d’accusations publiques à l’encontre de l’ancien Premier ministre Edouard Balladur, qui a été défendu par Maîtres François Martineau (Lussan) et Félix de Belloy (Hughes Hubbard & Reed).

Cette décision de relaxe avère les faits suivants :

  • Monsieur Edouard Balladur n’a jamais participé à un système frauduleux de rétro-commissions ;
  • Le financement de la campagne présidentielle de Monsieur Edouard Balladur en 1995 était légal ;
  • Monsieur Edouard Balladur n’a aucune responsabilité, même indirecte, dans le terrible attentat de Karachi en 2002 sur lequel la vérité doit encore être établie.

Cette décision apporte une réponse judiciaire sans équivoque, après vingt ans d’accusations publiques à l’encontre de l’ancien Premier ministre Edouard Balladur, qui a été défendu par Maîtres François Martineau (Lussan) et Félix de Belloy (Hughes Hubbard & Reed).

La défense d’Edouard Balladur avait dénoncé, pendant le procès « une procédure basée sur des rumeurs et lancée sur la base de constructions intellectuelles ». Les avocats avaient, mis en exergue par des faits tangibles contredisant les accusations portées par le Parquet. Ils avaient également dénoncé plusieurs de règles fondamentales du droit pénal au cours de cette procédure, notamment la prescription, la charge de la preuve, le principe de responsabilité personnelle et la présomption d’innocence.

Monsieur Edouard Balladur déclare « « Je prends acte avec satisfaction de la décision de la Cour de justice de la République qui reconnaît enfin mon innocence. Je déplore qu’il ait fallu un quart de siècle de calomnies intéressées et organisées pour en arriver là. Il est en tout cas établi que cette affaire est sans lien avec l’attentat de Karachi qui a coûté la vie de onze de nos compatriotes en 2002, attentat dont vingt ans après, la justice a échoué à découvrir les motifs et les auteurs. »